Vieilles dentelles
Dimanche 2 mai, à Auch, c'était la vente annuelle Emmaüs, au Mouzon. Les affiches l'annonçaient depuis des jours, mais cette année, impossible d'y être à l'ouverture, avec les vrais, les pros (qui revendent ce qu'ils ont acheté, en multipliant le prix par 10...), pour faire les vraies affaires de chineuse qui se donne du mal.
Ben oui, fatigue et temps pourri obligent (on est en mai, et hier, à 16 h., il faisait 4°...), j'avais renoncé à trainer mon petit dernier, 7 ans à peine, pourtant toujours prêt, à faire la queue une heure devant la porte avant d'affronter une horde de ménagères en furie... J'en étais là d'y renoncer, me convaincant que je n'avais pas de budget, que tout serait, de toutes façon, vendu lorsque j'accèderais au stand du blanc, quand j'ai craqué.
13 h. 45. repas avalé, vaisselle rangée. Culpabilité. "Il y a une vente Emmaüs et je n'y serai pas, je ne vais pas participer..." Ben ouais, quand même. Alors j'ai pris ma veste, sauté dans ma super Clio 2 sale mais que j'aime, et en avant.
Bon, biensûr, le plus beau était parti le matin, mais l'ambiance était plus calme. Au stand du linge ancien, on a même pu parler... et les bénévoles, adorables, ont même fouiné avec moi pour dénicher les derniers jolis monogrammes.
Bref, je suis repartie avec un joli drap et deux nappes damassées vraiment sympas... Pour le reste, on verra quoi faire des deux serviettes anciennes et du petit mouchoir de pensionnaire.
Au programme, donc lessive pour enlever le jaune, les taches...
Mais je me sens mieux d'y être allée. C'est bête, mais il y a parfois des rendez-vous. C'est comme ça.