23 juillet 2010
Un pays qui n’est pas le mien…
Un pays à la beauté sèche et dure, où la joie est en surface et ravine comme un orage
Où le regard porte impitoyablement loin, sans pour autant tout révéler, gardant caché l’essentiel
Un pays de vieux murs et de traces
Où l’ombre, la douceur, vous prennent par surprise, sans que vous sachiez si elles vous attendaient, vous ou d’autres
Où la lumière a l’amertume du tombeau ouvert et la précision de la lame
Où l’on n’est jamais sûr d’être celui à qui les fruits étaient destinés
Pays qui pourtant m’attache par delà mon vouloir
Le pays de l’être aimé.
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