Like a wax machine !!!
Il suffisait de feuilleter distraitement un magasine, voir, le supplément féminin de La Dépêche du Midi (quotidien bien connu dans le sud) pour se rendre compte que le wax était le tissu de l'été.
Petit florilège établi à partir des deux derniers journaux feuilletés (il faudrait des heures pour un relevé complet !) :
J'en oublie... repéré ici ou là, perdu, oublié... Bon, tout le monde a compris que dans un élan d'originalité folle, j'ai eu besoin de suivre le mouvement. J'ai donc investi dans quelques "inches" de wax, puisque ce truc ne se vend pas au mètres (pas assez smart, le mètre...) et je me suis lancée, sachant que les très longs métrages - pardon "inchages"- de wax, associés au désoeuvrement des vacances m'ont fait tester des trucs.
Attention : couture expérimentale. Tissus de chez African Textiles.
1) La robe kimono d'Afrique. (patron : dernier modèle du livre Dressing Chic)
Tentée en version blouse (ici), j'avais l'intention de la refaire en robe. Un très gentil commentaire (que j'ai trouvé trop tard) me conseillait un tissu un peu sobre. C'était une bonne idée. En wax, je suis un peu déçue par le résultat. Mais bon !
(oups... cuissot blême ! et c'est pas fini)
Des modifs limitées dans cette version : pas de fermeture dans le dos, une seule pièce, donc, une partie jupe réduite en largeur. Et puis c'est tout.
La ceinture a été taillée d'un seul tenant, comme prévu.
Bilan ? Le wax, c'est sympa mais traitre.
2) Le jupon long inspiré par La Poule... Patron bidouillé à la maison sur la base des conseil de la Poule, mais avec un empiècement arrondi à la taille.
Je résume : un empiècement devant, sous lequel partent des fronces (trop, chez moi, puisque le wax, un peu épais, fait du volume. La largeur du coupon, plus d'un mètre, aurait mérité d'être réduite à 80 cm, ce que j'ai pu faire pour le dos. Le devant, une fois monté, était coupé et donc impossible à rectifier...). Au dos, un élastique de 3 cm qui coulisse. Et de la longueur, de la longueur, de la longueur !
Il eut été bon, aussi, de ne pas placer de fronces sur les côtés...
Mais bon. J'ai réussi mon arrondi, et reposé du passepoil, à peu près correctement. Un regret : la surpiqure noire, pas du tout nécessaire... C'était bien mieux avant.. mais je me suis obstinée. Si vous en avez un, donnez-moi votre avis !
Bilan ? J'ai un oeil grec sur le nombril. Je ne risque plus rien... Ahem...
3) La riviéra africaine dans les années 50. Comprendre, la robe 101 du magasine Burda n° 134 de février 2011... dans un wax improbable !
Vous étiez prévenus, c'est expérimental ! Bon. le tissu est osé, avec son motif qui évoque un peu des épis de maïs... J'avais craqué dessus, sur le site, parce que je n'avais pas évalué la TAILLE du motif. Bonjour la douche quand je l'ai reçu ! Mais voilà. Il fallait se montrer virile et détermnée. J'ai foncé en adaptant un peu :
- pas de doublure (et puis quoi, encore !), mais des empiècements à l'encolure et aux manches.
- une ceinture obi en cuir noir de chez Mango ! Sans, c'est un peu strange, à mon goût !
La chose, au final, est tout à fait surannée. Il aurait sans doute été possible de l'actualiser en remontant les fronces, sur le devant, mais la perspective de démonter la fermeture éclair posée sur le côté me décourage un peu (on se refait pas).
Et puis c'est peut-être ma seule chance de jouer les Mam'zelle Scarlet (ne me demandez pas pourquoi, mais je pense à Autant en Emporte le Vent)
Il y a aussi un côté Bardot...
à condition d'imaginer une BB qui aime l'Afrique...
4) Le short Burda 114 B du numéro 147. Mars 2012.
Parfois, il faut se mettre en danger. Je n'avais jamais cousu de short (ni de pantalon, d'ailleurs...), et le modèle 114 était assorti d'une leçon détaillé spécialement conçue par transformer un gnou, pattes attachées dans le dos, en couturière contente d'elle. J'ai tenté.
Bon, cuissot blanc. OK.
Au final, la chose n'est pas insurmontable. La découpe latérale arrondie est assez jolie. Il s'agissait de la laisser ouverte sur 20 bons centimètres, mais sur moi (avec un tissu rigide) ça s'ouvrait et me faisait des oreilles de Mickey à l'envers. J'ai donc tout cousu.
Seul point noir : la taille est trop haute, sur le devant (non, je n'ai pas confondu le devant et le derrière !!!). Et il va falloir retoucher, c'est à dire retirer l'élastique et démonter la taille pour raboter tout ça. Mais bon. C'est facile, et je crois que ça vaut le coup.
En conclusion, je me suis bien amusée, j'ai appris des trucs, je me suis réconcilée avec le passepoil, il me reste du wax pour sévir encore, mais j'envisage surtout, dans les jours qui viennent, de me coudre un truc mettable, sobre, pour changer un peu !