Moi, j'aime pas les ensembles.
C'est vrai, quoi...
Les trucs assortis, apprêtés... les déguisements à cérémonies... les souvenirs de petite fille déguisée par maman et puis honteuse devant l'air incrédule des copines, j'aime pas.
Mais comme, par dessus tout, je déteste être prisonnière de mes principes et déclarations, j'ai fait ça :
(Mon fer à repasser étant en convalescence en Suisse, pour la bonne air, comme dirait Cahuzac, on sera bien aimable de ne pas me baver sur les rouleaux au sujet des plis, froissouillis et autres charmantes fantaisies made in mon armoire trop pleine. Merci.)
Il s'agit donc d'une jupette assortie à mon haut Must Have vu ici. En gros, il me restait une bande de liberty Mauverina dont je ne savais que faire, et qui me restait dans les doigts après la réalisation des mancherons de mon top, judicieusement taillés dans des morceaux informes et minuscules... L'envie était grande d'assortir, d'autant que l'envie d'une robe me taraudait, talonnée de près par la "Malédiction de la Robe" dont je suis victime depuis trop longtemps (non, ici, pas de lien, vraiment...). Du coup, bidouiller une jupe sans trucider trop mon liberty, histoire de pouvoir récupérer les meubles plus tard, me disait bien... L'assemblage du haut et du bas pouvait à moindres frais simuler une robe très convenable. C'était oublier que simuler est toujours une mauvaise idée. (je vous laisse méditer cette formule philosophique...)
Bon, et puis j'avais découvert depuis peu une boutique diablement colorée et sympa dans laquelle une série de jupes ultra simples à reproduire (idée fomentée sur le moment, entre deux ceintres...) m'avait donné envie... Comme je suis trop gentille, je vous donne le lien vers la boutique Nice Things, petite marque espagnole intéressante pour ses imprimés et ses coupes épurées. Ou pas épurées du tout, d'ailleurs. Les jupes en question, inexplicablement, n'y sont plus... De là à dire que je les ai rêvées, il n'y a qu'un pas qu'il vous serait absolument inutile de franchir. CQFD.
Donc, j'ai repris l'idée de la jupe entrevue en boutique qui n'était autre d'un assemblage de trois morceaux de tissu boutonnés devant et froncés à la taille sous une ceinture en coton contrasté.
J'ai donc fait ça (en mesurant mon tour de taille et en utilisant une largeur - ou à peu près - de liberty)
Au final, je suis déçue (ben oui... forcément...). Les fronces gonflent et donnent à la jupe une ampleur que n'avait pas celle de la boutique, primo, parce que j'ai dû en mettre trop (Ahhhhh... ma fameuse peur de manquer ! J'ai dû connaître les privations de la guerre, dans une vie antérieure...), deuxio, parce que la jupe de la boutique (je vous jure qu'elle existe. Ou a existé !) devait être réalisée dans un malhonnête mélange de coton et d'autre chose qui lui donnait un rien de lourdeur et de luidité. Sabotage, donc !
Mais il fallait sans doute aussi imaginer que la jupe n'était pas composée de trois rectangles mais de trois trapèzes... histoire de réduire l'ampleur en haut. Il suffisant d'y penser, de préférence avant...
J'ai bien pensé à raccourcir ce truc, mais je ne suis pas sûre que cela suffise. Je simulerai un raccourcissement dès que je serai assez motivée et quand mes jambons auront un peu pris le soleil !
Et sinon, quand est-ce que je vous montre de la vraie couture ? mais... très vite ! Le temps de finir une couture à la main et de coudre un bouton...
Mais avant, j'ai un patron à décalquer pour une "copinaute" (non, je n'ai pas oublié !), et un descriptif de bac à concevoir...