S'offrir des fleurs
J'aime bien faire mon numéro, c'est vrai, mais n'attendez pas que j'ouvre ce billet par une salve de récriminations contre ces hommes qui n'offrent jamais de bouquet, salve ponctuée par un rageur "on n'est jamais mieux servie que par soi-même !"... je ne donnerai pas, aujourd'hui, dans la caricature de chronique féminine de bas étage.
Non. Considérons plutôt, si vous le voulez bien, que nous méritons des fleurs et qu'étant, chacune, notre meilleure amie, nous avons la saine habitude de nous fleurir, de nous épanouir.
Considérons que nos doigts sont des baguettes magiques dont naissent pétales et corolles (oui... pistils, aussi, si vous y tenez !)...
Pourquoi tant de poésie ? eh bien parce que le monde est assez dur comme ça (si vous n'avez pas un père à nouveau à l'hôpital en service d'oncologie, une mère en vrac et un fils de 19 ans en pleine crise d'émancipation, allumez la télé, ça devrait suffire pour y voir clair), et parce que j'ai décidé de tromper mes angoisses à grands coups d'African Flowers.
Alors, comme le dirait Pierre-Emmanuel Barré, les African Flowers, qu'est-ce que c'est ?! Eh bien c'est un modèle trop joli de fleur au crochet visible à profusion ICI.
Le pattern aurait été créé par Heidi Bears (?) mais je n'ai pas su remonter jusqu'à sa page, en revanche, sa traduction française est là (si, comme moi, vous ne décodez pas un traitre mot des pattrens in english, c'est encore le plus pratique...)
Pour plus de simplicité, voilà aussi le schéma proposé par une adorable internaute :
Bon, et sinon, mes fleurs à moi ?
Les voilà :
Oui, elles ne sont que 6. Initialement, j'avais prévu d'en faire une par jour, mais j'ai jeté l'éponge malgré moi depuis une bonne grosse semaine. Très grosse, en fait, la semaine.
Mais je garde espoir. Je vais trouver mon rythme, et d'ici deux ou trois ans, je vous montre mon plaid spécial "Nouvelle Star à la Télé"... si, d'ici là, il ne s'est pas converti en coussin !
Notez, j'ai du stock pour aller au bout du projet ; j'envisage même un assemblage de couleurs...
On verra bien !