Se lancer dans la restauration rapide
J'aime les meubles peints, un peu comme d'autres aiment leur banque. Sans trop réfléchir, et persuadée de pouvoir m'y mettre.
Et puis j'aime roder chez Emmaüs, à la recherche du vieux machin trop beau, du pichet ancien pas cher ou du petit meuble indispensable (que je n'aurai la place de mettre nulle part...) Et lorsque je trouve ce qu'il me faut (relire la parenthèse...), je diviens débile.
Aussi ai-je débrayé toutes les fonctions de mon cerveau lorsque je suis tombée sur un truc, un rien scandinave, vous en conviendrez... oui, vous en convendrez à partir des images du produit fini vu que les photos de la chose au naturel ont inexplicablement disparu de l'ordi, et je l'ai acheté. Il s'agissait donc d'un meuble de classement des années 60 retapé sans soin, étroit, aux formes droites mais aux angles arrondis, en bois moche.
Je l'ai acheté et immédiatement laissé sur la terrasse à l'abri, pendant un an.
Or, ce printemps, agreg' en poche et besoin de me vider la tête en guise d'envie, j'ai investi dans de la peinture : un blanc mat pour l'extérieur et du gris foncé pour l'intérieur. Je me suis donc mise à poncer puis à peindre pendant les deux jours qui précédaient notre départ en vacances, ce qui explique que j'ai trainé trois semaines une lourde valise mal ficelée dans laquelle il manquait à peu près tout.
Attention photos :
Bon. Au final, je pensais que ce serait plus fulgurant, mais j'aime bien quand même et puis ce petit meuble va parfaitement contre le dernier mur un peu nu de la uisine, et je peux enfin y ranger une foule de trucs qui encombraient deux tiroirs ! Et puis quoi ?! Il a les "pieds compas"... trop tendance...