Renouer avec les seventies
Bon. C'est l'excuse la plus flatteuse que je me suis trouvée quand j'ai essayé ce petit haut Burda cousu à partir d'un patron issu d'un vieux numéro, celui de juillet 2010. Ils'agit du numéro 106.
A la base, je ne cherchais absolument pas à me coudre un millième truc pour revenir de la plage. De ce côté là, je suis pourvue puisque j'ai longtemps converti mes ratages couturiers en sorties de bain. Le projet initial (on ne rit pas...) avait vu le jour devant l'écran de l'ordi, dans la contemplation du haut Altanta Lady de Nun Studio. La version du blog Bee Made est à tomber. Le trauma s'était prolongé devant la patron Macumba de Marie (comment avais-je pu passer devant sans le voir, celui-là ? Mystère...). Oui, OK, les deux sont très différents, mais il y a un truc commun, une base qu'il me fallait absolument. Or, comme souvent, je rechignais à dépenser 14 € pour un patron. Il faut généralement une crise de démence, caractéristique des dimanches soirs de déprime pour me faire valider un panier de deux ou trois patrons dits de créatrices... Et là, dans une période un peu glauque de déprime généralisée, le dimanche soir ne faisait plus recette. En outre,un feuilletage intensif de vieux Burdas m'avait fait tomber sur ce que j'avais pris (ne me demandez pas comment... un excès de millepertuis, sans doute...) pour LA solution : l'équivalent gratuit (déjà acheté, quoi !) de la merveille, à décalquer aussi sec.
Dans un sursaut de lucidité, j'ai sorti du placard un coupon de chez Toto acheté une misère, il y a longtemps, sorte de double gaze réversible grands carreaux côté pile, petits côté face.
J'ai été inspirée. Le résultat a laissé perplexe le public le plus complaisant. La chose évoque les cache misère que l'on porte pour trainer chez soi quand on ne veut pas s'habiller. J'ai l'air de peser 100 kilos...Bref, on est loin du petit haut charmant aux épaules volantées. Il y aurait sans doute moyen de raccourcir les mancherons, mais j'ai comme un doute quant au résultat, et comme une grosse envie de lâcher l'affaire.
Voilà donc avec quoi je perds mon temps au lieu de coudre vraiment...
Attention, photos en extérieur, à Canitrot, dans le coeur du coeur de mon pays à moi, et avec l'aide d'un photographe bénévole !
Short breton, cuissot blême, vieux maillot et chaussures neuves (takeme en solde). Pas de doute, ce sont les vacances.