Travailler de ses mains
Cet été, j'ai pu m'organiser pour coudre en faisant suivre les machines, ou en assurant de la découpe de tissu ou de patrons cousus ensuite à la maison. Maisj'ai aussi renoué avec des travaux qui se font à la main et que l'on peut faire suivre sans déployer des trésors de logistique !
1) J'ai eu envie de crocheter
Avant Noël, j'avais cherché des tutos d'ouvrages de saison et j'étais tombée notamment, chez Drops, sur un napperon rouge qui pouvait être du plus charmant effet au fond d'un plateau rond. Le temps était passé et j'avais abandonné l'idée. Celle-ci a ressurgi sous une forme un peu différente, en version été, jaune moutarde.
J'ai pris un vrai plaisir à refaire un napperon. Après, je ne sais pas trop où celui-ci trouvera sa place, mais on verra bien !
Le voilà :
Modèle gratuit Drops : ici.
Coton Philcoton 3 en coloris Gold.
2) J'ai refait du point de croix
Bon, je serai brève : j'avais acheté 2 €50 ce mini-kit, comme cela m'arrive parfois... Je l'avais stocké. Cet été ma cumpabilité a atteint le sommet nécessaire pour que j'en tire parti.
C'est fait.
Si j'étais une fille sérieuse, je ferais des tableaux à messages, inspirés de celui-ci quej'adore et que nous avons offert à ma belle-mère, pour Noël. Je précise qu'elle est retraitée de l'Education Nationale et assez vindicative, de nature.
Si vous aimez ce style décalé et que vous passez par Albi, dans le Tarn, faîtes un tour chez Princesse Garage...
3) Et j'ai cousu à la main !!! Si si...
Au début était un fauteuil de jardin en bois acheté chez Emmaüs parce que la partie basse, le repose-pieds avait disparu.
Nous l'avons poncé, huilé (mais pas cette année. Faute !) et utilisé plusieurs années pendant lequelles j'ai répété incantatoirement que j'allais faire un coussin.
Début juillet, nous avons vidé une pièce qui servait à stocker tout et n'importe quoi. Nous ouvrons une tranche de travaux visant à la convertir en ce qu'elle est déjà plus ou moins : une salle de bains.
Parmi les trucs improbables que nous avons retrouvés, il y avait un gros bloc de mousse. Je n'avais plus le choix. J'ai ressorti du stock un coupon de tissu rayé acheté 1€ chez Ikea (c'était un morceau de tissu qui servait de présentation et qui avait échoué dans le coin des bonnes affaires). Une fois la mousse découpée, je l'ai enrobée de tissu rayé que j'ai fixé avec des épingles. A ce stade, on ne pouvait plus (ou trop difficilement pour moi) retourner l'ouvrage et coudre à la machine. J'ai donc sorti mon filet mon aiguille et cousu tout ça à la main...
L'option "nouette" pour le dosseret est discutable mais je n'avais pas de velcro sous la main et aucune envie de me compliquer lavie, sans compter que j'avais de l'extrafort récupéré autour d'une housse de couette achetée à Paris, chez Monop'. J'avais gardé ce long ruban blanc en me disant qu'il servirait. C'est fait. Pour un peu, je me trouverais économe... Mort de rire...
De toute évidence, lefauteuil ainsi équipé plait beaucoup.
Lui, c'est Emilio. Il a 4 mois et il est infernal. Ne vous laissez pas avoir à son air angélique ou vous êtes foutue.
4) J'ai tricoté, mais pas assez
Peu motivée par un en cours hors d'âge, je n'ai pas conclu. Mais c'est pour bientôt : j'ai commencé la deuxième manche du gilet que je devrais monter très vite, si tout va bien.
Et puis à suivre, de la couture : la petite robe idéale pour les fortes chaleurs, cousue fin août, juste avant la baisse des températures. Tout va bien !!!