Avancer masquée
A defaut de produire un masque qui protège de la barbarie, ou de la connerie, ce qui revient plus ou moins au même, quoi qu'on en dise, j'ai refait une platrée de masques anti-covid... Il en faut deux par jour, la météo n'est pas en passe de s'arranger, et je bosse 7 demi-journées par semaine. Sachant que nous avons été équipés, en septembre de deux masques traités à base de produits toxiques, néfastes pour les organismes vivants (sans déconner...) et que je ne supporte plus les modèles qui touchent la bouche, vous avez un aperçu de l'équation.
Ayant, dans un moment d'angoisse entrepris de ranger le placard de mon bureau et commencé, donc, un rangement radical qui devrait réhabiliter cette pièce, j'ai remis la main sur une foule de chutes que je croyais perdues. Voilà pour le contexte immédiat.
J'utilise ce patron,découvert grâce à un fil de discussion sur Thread & Needles, mon bistrot virtuel, le site sur lequel je me rends, presque tous les jours, comme d'autres vont au zinc, pour voir qui a fait quoi, quelles sont les nouvelles.
La machine utilisée n'est pas ma Prima habituelle mais une de ses ancêtres : la 401 de Singer découverte chez Emmaüs et révisée récemment. Je confirme, c'est une super machine, révolutionnaire pour son temps et encore très efficace. On y trouve des innovations inchangées à ce jour comme des traces d'un état antérieur de la MAC, l'absence d'interrupteur, notamment.
Voilà mon oeuvre, dans la perspective de retrouver les petits, d'ici une semaine. Le montage est un peu plus long que pour les modèles à deux ou trois plis, mais il est intéressant, et puis la forme "3D" est agréable à porter : on n'a pas le tissu collé à la bouche ou au nez, et la buée sur les lunettes est limitée (mais ici, il n'y a quand même pas de miracle !).
Deux fournées.
Les masques de Monsieur.
Les derniers, pas encore finis... Il reste à coudre les élastiques.
Encore des gabaris à assembler...
Et pour le reste, j'ai deux robes en chantier qui demandent à être finies : une robe bain de soleil (qui me motive peu du coup) qui m'a demandé un démontage important au tout début de l'année scolaire, et une robe d'hiver en jersey rayé qui nécessite l'usage de l'aiguille double, or, si ma 401 en est dotée, je préfère attendre la fin de la révision de ma Prima 35 afin de pouvoir choisir l'écartement des aiguilles.
Voilà.
L'année 2020 se traine, fidèle à elle-même avec une constance qui me désole. J'espère coudre un peu dès que j'aurai retrouvé ma machine ordinaire, mais je n'ai pas envie de grand chose, là...