Transmettre le virus de la Rosalie
De passage à Albi, j'ai montré ma robe Rosalie à ma mère qui l'a illico essayée et il n'en a pas fallu plus pour qu'elle veuille la même. Tenant à mon exemplaire et ne disposant plus de ce tissu de chez Les Marchandes, je lui ai proposé une de mes viscoses de chez Pretty Mercerie. Le coupon acheté en juin était entreposé, en attente de projet. J'avais même commencé à le regarder d'un sale oeil, convaincue de son haut potentiel chemisedenuitesque. Passons.
Ma mère a dit banco et en une petite matinée et un bout de soirée, la robe était faite. Presque. L'ourlet du fond n'est pas réalisé ! Ma mère ne jure que par les ourlets à la main, invisibles. Elle s'en charge donc comme une grande et je m'en déleste volontiers ! A l'heure qu'il est, il est en place et la robe a déjà dû être lavée dix fois !
Comme pour la mienne, la largeur a été réduite sous les fronces de dix bons centimètres devant et dos. Le volant qui tient lieu de manche a été supprimé. En revanche, ma mère étant plus petite que moi, j'ai gardé la longueur du patron afin que la robe couvre le genou, sans plus.
Place aux photos, immondes parce que le soleil du matin écrasait déjà totalement les contrastes...
Voilà. Ma mère adore sa nouvelle robe, qui lui tombe très bien, je trouve. Je pense qu'elle a, comme la mienne, une clim intégrée, ce qui aura été utile dans les jours qui ont suivi sa réalisation puisqu'il a fait jusqu'à 37° dans le Tarn.
A suivre, de la layette, sans clim, donc... mais aucun effet d'annonce ! J'aurai cinquante ans dans moins d'un mois et mes ovaires doivent ressembler à s'y méprendre à des pruneaux d'Agen ! Non, j'oeuvre pour une jeune collègue et c'est assez amusant.
A très vite.