Devenir amiral

14 mai 2023

Je ne pratique pas l'écriture inclusive. Je ne dis donc pas amirale (qui n'est qu'un adjectif)... Le français est plein de ressources, pour qui veut bien les chercher, qui rendent inutile toute défiguration de la langue à des fins idéologiques. Passons.

Me voilà donc amiral.

J'avais déjà 4 pulls rayés, 7 marinières et un tee-shirt à rayures. C'était peu.

Lorsque j'ai décidé de décliner le pull Socks, il m'a semblé évident qu'il me fallait une version à rayures. Avec des ancres dorées sur les épaulettes !

J'ai donc taillé mon coupon de jersey acheté à Auch aux Tissus Occitans mais, ma sureteuse ayant décidé de se mettre en grève et de faire un authentique bruit de casserole, j'ai dû lui offrir un petit toilettage et ajourner la couture de mon nouveau sous-pull (oui, nouveau parce qu'il y a eu lui, lui et lui. C'est tout.) Là dessus, ma machine a, elle aussi, fait son craquage (la poignée a laché une deuxième fois, brisant le plastique de la coque... une horreur) et ma belle-famille de Martinique est arrivée pour deux belles semaines, notamment gastronomiques.

Je me suis donc remise à la couture hier samedi, histoire de finir ce qui était déjà, dans mon esprit, un encours, un machin peut-être jamais fini.

Sauvée. J'ai conjuré le sort et achevé un tee-shirt à manches longues sympa, sans plus. Les boutons dorés, choisis pour le côté kitch font un peu trop le job. Le tissu, longtemps plié, donne l'impression d'une mocheté dans la couture du col qui n'y est plus après lavage (mais j'ai la flemme de refaire des photos).

J'en ai momentanément fini avec Socks. Il était temps. Je referai sans doute une version pull, en, lainage, avec le col roulé, l'hiver prochain. D'ici là, je vais me réorienter et tâcher de ne pas me morfondre dans l'angoisse de ne plus savoir coudre, syndrôme dont je suis coutumière lorsque je ne couds pas pendant un certain temps.

En attendant, voilà les images :