Régler son compte à un vieux coupon
Il faut éponger l'excédent, écouler les stocks, bon sang ! Le tissu qui dort, c'est de la trésorerie perdue, on ne le dira jamais assez.
Et le tissu qui dort, c'est un peu ma spécialité... Si je croyais aux mérites de la psychologie télévisuelle qui veut qu'on se soigne par le déballage public de ses problèmes, je prendrais deux ou trois photos de mon placard à trucs ; vous seriez édifiées. Passons.
Depuis plusieurs années, je me réjouissais d'avoir acheté lors d'une grande vente PPMC, un petit coupon de tissu à carreaux qu'il m'est arrivé mille fois de défaire, d'étaler sur la table pour envisager des usages variés (chemise de chez Marie, petite robe Vanessa Pouzet, une Blonde,...). C'est bien simple, j'en étais arrivée à penser que je ne le couperais jamais, tout choix revenant à renoncer aux autres.
Et puis sur un coup de tête, j'ai foncé pour un Mangalis de la marque Aime comme Marie, modèle que j'ai trouvé juste sublime lorsque je l'ai découvert.
Au final, je suis à moitié satisfaite de moi : j'ai eu du mal à placer les plis sur le devant, mais il faut dire que je me suis embêtée avec des histoires de raccord, tout ça pour ne pas les réussir tous ! Je trouve la blouse terriblement décolletée (mais je veux bien croire que c'est moi qui ai dû faire une erreur) et un peu courte pour un fond très large. Je ne suis pas sûre de la porter beaucoup.
Honnêtement, je pense la refaire en uni, dans un tissu plus lourd. Mon petit coton manque sans doute un peu de densité pour ce modèle. Si vous avez un avis sur la question, franchement, je ne suis pas contre une petite consultation !
Allez, place aux photos :
Pour le reste, l'originalité des patrons de Marie me stupéfie. Même si le miracle de la chemise clandestine ne s'est pas reproduit à l'identique (ma couture du col est moyenne, à mon sens), je suis contente d'avoir tenté ce Mangalis qui me semble constituer une bonne invitation à retenter l'aventure avec soin, motivation et persévérance.