Soutenir Greta.
Le réchauffement de la planète, c'est connu, ne s'inversera pas tout seul. Il va falloir faire preuve de volonté, de conviction. Alors j'ai réfléchi...
Logiquement, si on prépare la venue d'un hiver très rude, et qu'on s'y tient, il devrait y avoir moyen d'inverser les choses... Si. La méthode Coué, ça marche !
La preuve.
Ouvrez grand une fenêtre orientée au nord, déshabillez vous, collez vos pieds dans le congélateur et lisez la suite.
Au début de l'hiver dernier, nous étions à Paris pour rendre visite à notre grand, qui était depuis peu venu poursuivre des études dans la Capitale (des études qui, de toute évidence, courent vite car la chose est interminable...). Après un brin de ménage (ouais... un gros brin) et une demi journée passée à regarder tourner le tambour de quatre machines, à la laverie, je me suis payée en retour dans une boutique de la rue Monge (V°), Une Maille à l'Endroit. Malgré les prix élevés, j'avais envie de ramener un petit trophée parisien (c'est mon côté "primitif"... si j'étais née autrefois sous de lointaines latitudes, j'aurais collectionné les têtes réduites de mes adversaires, sans doute...) et j'ai craqué pour un modèle de snood-écharpe présenté en Malou Light de Langyarns, coloris bleu pétrole. Il est visible ici. La vendeuse de cette boutique du V°, grande dame, m'a sans chichis photocopié le patron. Non, c'est vrai, quoi ! Si on commence à se gêner avec de bêtes histoires de droits, on ne fait plus rien ! Et puis bon... il y avait quand même pour enjeu de me fourguer une demi-douzaine de pelotes àplus de 10 € pièce... Ahrg ! (cri de la carte bleue qui s'évanouit)
Soucieuse de ne pas trop dépenser (rires enregistrés), j'avais réduit le nombre de pelotes et choisi de ne réaliser que l'écharpe, très jolie, avec un effet torsade au milieu mais comme si deux écharpes distinctes se croisaient sans se souder. Je pensais que ça irait vite. En fait, à raison d'une demi-heure par jour, j'y ai passé l'hiver, ce qui aurait pu rentabiliser l'achat, parfaitement inconsidéré de cette laine de riches ! C'était compter sans ma nature irrationnelle : lors du séjour suivant, prise d'une sourde angoisse, j'ai racheté de la laine pour faire une très longue écharpe... En février, j'ai craqué. Le cache-nez menaçait de mesurer trois mètres, et l'ouvrage de me tenir occupée jusqu'à la retraite (qui n'en finit pas de s'éloigner, d'ailleurs... Passons.). J'ai arrêté à deux mètres. Mais il restait de la laine. J'ai donc réalisé le snood. Mais il restait encore de la laine...
Désespérée, j'ai écumé internet et trouvé un modèle de bonnet bandeau très très chouette et faisable avec une pelote de malou light (qui coûte un bras mais mesure 20 km).
Un tuto très bien pour le bandeau est trouvable Ici. Le modèle (l'une des versions, en tout cas) sort du site de Marie-Claire Idées.
Pour ce qui est de ma version de tout ça, c'est maintenant !
A plat, on voit mieux la forme du bonnet :
Voilà ! J'aurai chaud cet hiver, et je vais enfin pouvoir tricoter autre chose ! Mon petit doigt me dit que ce sera un ouvrage court.
D'ailleurs, si quelqu'un a une idée... J'ai en stock 6 pelotes d'Alpaca drops, 375 m. d'une laine au coloris dégradé pour aiguilles de 3.5, 4, et je rêve d'un châle avec des points de folie, mais dont le tuto serait accessible en ligne sans dépenser... Merci, les filles !