Et puis zut ! Défi 26 !
Bon, sur ce coup là, il va falloir me croire sur parole : mon sac au crochet était FINI le 12 juillet à 18 heures. Si, parfaitement, mais en virée chez mes parents (qui n'ont pas internet) et occupée à préparer l'arrivée de la belle-famille pour fêter les 17 ans du grand, le 13 juillet, je n'ai pas pu mettre en ligne. En fait, les 4 ou 5 messages qui précèdent celui-ci étaient pré-enregistrés !
Je vous présente donc le gros sac au crochet du défi 26 auto-proclamé.
Il sort tout droit d'un catalogue Phildar, En Mode Déco, déjà exploité par La Poule.
En version catalogue, c'est ça :
Le mien n'est donc pas couleur mastic, mais moutarde, un trop beau coloris qui m'a tapé dans une zone obscure du cerveau, au point que je me retrouve avec un gilet (rappelez-vous) et un sac assorti... ça me change un peu. Bon, pour être franche, dans cette catégorie de fil, du Chrono Phil très exactement, c'est le seul coloris qui était soldé (une chance !) et à 13 pelotes le sac, c'était la condition sine qua non.
Mais l'essentiel est ailleurs : je me suis régalée à le faire. Au crochet de 5, ça va super vite, ce qui est vraiment gratifiant. De quoi se remettre de tous les boulets du monde...
C'est limite le genre de modèle que je conseillerais pour franchir le cap, au crochet : faire son premier vrai ouvrage ! Le fond, notamment, fait son petit effet pour un minimum d'effort. Quand à ce que Phildar appelle le "point fantaisie", c'est juste une alternance d'un rang de brides, un rang de maille serrée... Pas de quoi casser trois pattes à un canard.
Et vous savez quoi ? Ce sac fonctionne comme les tentes du pays d'Harry Potter : il est plus grand à l'intérieur qu'à l'extérieur ! J'ai réussi à y fourrer 4 draps de bain, une boutielle d'eau (grande !), une boite du biscuite (grosse), un livre (de poche, bon...), deux flacons de lait solaire (de grande taille), un magasine, un portable, un porte-monnaie, des lunettes... J'y aurais bien ajouté un tente quechua, pour voir, et deux ratons laveurs, pour faire plaisir à Prévert, mais on n'en avait pas besoin.
(Merci de ne pas me faire remarquer que je n'ai pas rentré mes fils.)
Un peu de technique néanmoins (soyons pédantes, nous aussi, y a pas de raisons !) : j'ai renoncé à amidonner le truc, d'abord parce que je préfère un sac libre (et puis aussi un peu parce que je suis une faignâsse). J'ai choisi de ne pas coudre séparément le fond et le tour avant de les coudre, comme conseillé dans le livre. Je fais plus confiance, en terme de solidité, à un ouvrage cousu d'un seul tenant. Si cela n'est pas l'option retenue par Phildar, c'est parce que le damarrage des rangs tomberait dans une anse, ce qui compromettrait sa mise en place. J'ai supprimé ce problème en déplaçant le point de démarrage des rangs.
Lorsque j'ai eu fini le fond, je suis remontée de plusieurs rangs, en mailles coulées, le long du dernier rang. Cela ne se voit pas puisque c'est à l'intérieur. Du coup, mon démarrage, placé plus haut, ne m'a pas empêchée de placer ma anse au bon endroit. Voilà comment se compliquer un peu la vie peut au final la simplifier. Bouhhhh, que me voilà philosophe !
Bon, sinon, très vite, de la couture qui pique les yeux !