Découvrir les mystères de la génétique
On me l'avait caché.
A en croire les images, je serais le fruit d'une fugitive rencontre entre Barbapapa et un Bubble Gum Malabar...
C'est rose. Très rose... Cela tient de la blouse de femme enceinte des annés 80, de la tenue d'infirmière en service de néonatologie ou de la blouse d'agent de surface optimiste ! En fait, c'est une TOILE !
Ma période pastel-dentelle-diaphane-et-broderie touche à sa fin (enfin, je crois !) et j'ai utilisé un petit morceau de lin rose (acheté sur un malentendu : il semblait beaucoup plus pâle sur l'écran de mon ancien ordi...) pour tester un plagiat.
Je vous le résume en bref : dans le catalogue été 2016, la marque anglaise Boden (une tuerie pour qui aime les couleurs et les imprimés hystériques) proposait un top en lin jaune, avec de jolies fronces... Lui.
Mais le prix m'avait fait hésiter. En pleine crise d'économie domestique, convaincue (on se demande bien comment) d'être une ménagère responsable, adulte, j'avais renoncé à me l'offrir jusqu'à ce qu'une rupture de stock de début de promotion m'oblige à rester raisonnable, bien malgré moi. Nous étions nombreuses à avoir été victimes du même coup de coeur. Aussi, quelques temps plus tard suis-je tombée sur la version de Mamzelle Agnès, dont le blog est un charmant trésor... La couleur était la bonne, le choix du plumetis tout à fait judicieux.
Mais surtout, l'idée de coudre la blouse en exploitant un patron japonais à haut croisé était lumineuse. J'ai opté quant à moi pour le 5 du Otona No Couture mais choisi de faire une toile dans un morceau de lin qui, sans cela, serait resté encore longtemps au placard.
Au final, la chose est rose. Très rose, mais pour jardiner, ce sera parfait ! Et puis surtout, le défi est relevé : la toile est concluante. Le lin un peu rigide a tendace à "bouffer" mais avec une cotonade plus légère ou un jersey, ça peut être très bien. J'ai retouché le col pour qu'il croise plus, et plus bas. La modification est validée et sera peut-être accentuée afin de "dégager la poitrine" (comme le dirait Christina, ma nouvelle mère spirituelle, eh eh eh !!! Blague.). J'ai opté pour les manches d'un autre modèle (de mémoire, la 21...) que j'ai raccourcies.
Et dans un élan de revival 2010, j'ai mis un biais à l'intérieur pour finir l'encolure, dans un style Liberty qui aurait fait ma joie à l'époque et qui m'a surtout, ces jours-ci, simplifié la vie ! Allez, quelques photos, pour la forme.
Et vive les patrons japonais, décidément formidables pour se lacher et se faire plaisir sans prétention !