Tenter une manoeuvre désespérée pour faire revenir l'été
"Eh, l'été,... Eh...T'en va pas, faut que j'te parle... Non, j'te jure, c'est pas une agression... Faut que j'te parle. Si, j'ai un problème, un truc, tu vas rire... J'ai un petit haut spécial canicule, trop top, tu vois, et... quand je l'ai cousu en août, je me suis gourrée de taille... Si, le truc... J'te dis pas ! Si, j'te jure, ça peut arriver. Non mais rigole pas, quoi ! Et là, j'l'ai refait et j'voudrais l'mettre, pas l'année prochaine, tu vois... Tu peux pas faire un truc pour moi ? Allez... vas-y, quoi ! Avec le dérèglement climatique on peut même pas avoir une petite canicule en septembre ? J'sais pas moi, trois jours, quoi ! Mais allez,fais pas ta p*** !"
Fin de l'acte I.
La rentrée est passée. Les températures ont chuté. Le niveau de mon vocabulaire s'est effondré. Et je me mettrais des giffles. Non, pas pour des raisons lexicales ! De ce côté là, il est clair depuis belle lurette que je joue sur plusieurs registres, pas toujours clairement identifiés. Non, en raison de mon foirage d'il y a un mois...
Comme je l'ai expliqué dans le message précédent, j'ai réussi à me tromper de patron et à tailler un top Alice de Tessuti dans une taille bien trop grande pour moi,comme je l'avais déjà fait lorsque j'ai tenté le modèle. C'est d'ailleurs de là que vient le problème, puisque je n'avais pas mis de côté la première version du patron, gardée et pas balancée à la poubelle "parce que c'est dommage, quand même..." !
Après avoir ruminé quelques temps, enfilé des perles et laissé la rentrée me rouler dessus, je me suis remise en selle. Inutile de commencer quoi que ce soit d'autre (une autre catastrophe couturière m'ayant bien mise à ma place), j'ai décidé de refaire le top Alice, dans la bonne taille, histoire d'en finir.
Et c'est fait.
Je crois que j'ai fait le tour de la question. A moins d'un tissu raccoleur susceptible de me faire revenir sur le modèle, j'ai assouvi mon désir de Top Alice. C'est bien simple, j'ai fait celui dont la photo m'a fait acheter le patron :
ça, c'est le leur.
Et là, c'est le mien !
Bon, je n'ai pas joué sur l'orientation des rayures au niveau de l'empiècement du haut mais y a comme un air, non ?
Me voilà donc en possession du Top Alice, un bon mois trop tard pour en profiter, et en double !
Heureusement, Janine est là, avec son solide sens de l'économie et du sacrifice ! Elle a déjà proposé de récupérercelui que j'ai cousu par erreur... Décidément, on est toujours sauvée par sa maman.
Allez, encore un petit compte à régler avec une cousette foirée et je pourrai passer à autre chose !