ça c'est fait...
En vacances, j'aime presque tout. J'aime oublier le réveil,vivre sans montre, être débordée par l'obligation de faire une sieste, une balade, un gâteau, un apéro, de lire un bon bouquin, j'aime remettre à demain (ben oui, dé-bor-dée, on a dit !) le repassage, les comptes, le ménage... Et puis j'aime aussi l'autoroute. Vous savez pourquoi ? Parce que c'est long et droit.
(Les trois du fond, j'ai entendu votre blague salace et de mauvais goût... DEHORS !!! )
J'aime l'autoroute (moins depuis qu'il a été privatisé alors qu'il devenait rentable, mais bon, c'est pas le sujet), parce qu'on y passe du temps et que, pour peu que ce soit quelqu'un d'autre qui conduit (mettons un amour de mari désoeuvré...), on peut y lire voir y crocheter sans risquer le mal de mer inhérent au virages. D'ailleurs, j'ai rentabilisé à mort le voyage aller vers la Bretagne, et le retour jusqu'à la maison.
Et vous savez quoi ? J'étais tellement contente que j'ai pris illico des photos des deux ouvrages avant même de faire le blocage. Même pas peur !!!
Il s'agit de l'étole DMC réalisée en Natura, le fameux coton lancé cet hiver. L'étole figurait, en gris, sur les photos de lancement de ce fil. Le tuto est accessible en ligne (ici) à qui a de bons yeux pour déchiffrer le patron ! C'est un ouvrage aux dimensions impressionnantes ( 1m60 de long) mais rapide car hyper ajouré !
Sur le coton, en revanche, je suis moins enthousiaste. Le coloris Zaphire (je crois) est superbe mais la qualité est peu adaptée à la pratique du crochet : ça se dédouble sans arrêt !!! Une vraie déception, d'autant que j'ai fait des stocks...
Le modèle, lui, est sympa et agréable à porter.
Mais ma principale satisfaction, c'est ça :
Oui, je sais, ces photos révèlent une nette tendance à l'auto-satisfaction, mais il y a de quoi : primo, j'y suis bronzée comme jamais depuis l'âge de 12 ans (ben, ouais, cette année, j'ai pris le soleil sans cramer ! Sans doute l'effet de ma cure de melon et abricot, fin juin), deuxio, je porte ma robe fétiche, une Pako Lito que je n'ai donc pas cousue moi même. Vous seriez au courant si je l'avais réalisée moi-même ! Tercio, j'ai bouclé mon boulet crochet historique.
Sur les conseils de Mithe, j'ai réalisé tout autour deux rangs de mailles serrées puis un troisième rang à picots (quatre maille pour le picot toutes les six mailles).
Et du coup, ça fronce ! Ben oui. J'ai mis des mailles serrées dans les anneaux de mailles chainette qui font motif, et cela grandit la bordure... J'y ai pensé après...
Du coup, comme je sentais bien que j'allais encore me faire engueuler par les puristes (comprendre : celles qui ont plus de deux neurones, et synchronisés, en plus), je me suis fendue d'un blocage. La preuve :
Et je reconnais que ça le fait, surtout pour le châle.
Du coup, ça donne ça :
et ça :
On sent que j'ai une petite préférence, hein ?!
Bon, profitez-en bien. Ce désoeuvrement associé à la satisfaction d'avoir réduit mes en-cours m'a galvanisée. Je viens de me lancer dans un ouvrage au tricot qui menace de durer...
En attendant, j'ai dû me résoudre à vider ma valise et à constater que mon armoire explose. La sanction est sans appel : je dois vider (on ne va pas pousser les murs pour installer des dressings, il parait...). J'ai donc mis en vente mes deux versions de la shawlette, plus deux ou trois machins pas home made... C'est Ici que ça se passe. Oui, c'est au format "enchères", non parce que j'envisage de crever le plafond... Je suis lucide ! Mais parce qu'étant incapable d'évaluer le prix de ce que je fabrique, je laisse le soin aux acheteues potentielles de le fixer elle-mêmes. D'autres mises en vente de home made couture vont suivre dès que j'aurai un peu le temps... A suivre, donc...