Luxe calme et volupté. Ou presque...
En novembre, des obligations professionnelles ont entrainé l'homme loin du foyer pour une longue semaine. Comme à l'ordinaire, j'ai déprimé à l'avance à l'idée des petits matins gris lors desquels, seule à la manoeuvre, j'allais devoir lever les monstres, les souquer pour qu'ils se préparent... avant d'aller au boulot, à peine sortie de mon grand lit vide...
Puis j'ai eu l'idée. La même qu'à chaque fois, en fait : faire venir ma mère (qui ne demande que ça) dans l'espoir qu'elle se cogne dans la joie les corvées domestiques, me ramenant par la même occasion au statut de "fille aînée", pour huit jours de repos et d'injustice (une grande soeur, ça peut torturer les petits, non ?)...
C'était oublier que janine est hyper-active, qu'elle plie le repassage et la préparation d'un repas maison et équilibré (avec entrée et dessert ! Un luxe dont on n'ose rêver, en temps normal, par chez moi...) en deux coups de cuillère à pot, sans louper Slam, Questions pour un Champignon et Des Chiffres et des Lettres... Bref. Passés deux premiers jours de repos relatif (à devoir rendre compte du contenu de la boite aux lettres et de chaque coup de fil passé ou reçu...), il a fallu occuper le monstre ma mère. Et coudre enfin un truc pour la maison qui attendait depuis la fin du mois d'août (2011 ! Quand même !!!).
Nous avons donc fait ça :
et ça :
Pour celles qui suivent un peu les tribulations de la petite couturière indigne qui sévit ici, il s'agit de la suite (et presque fin) de la restauration des coussins et housses de canapé réalisées l'été dernier. Il s'agissait d'ajouter un dossier au plus petit des deux canapés (celui fait à partir d'un berceau dont un côté est replié sous le matelas), et de recouvrir un repose pieds initialement recouvert de tissu à carreaux bleus.
Nous avons fait simple : les dosserets sont en mousse, recouverts de tissu rayé Eurodif (un modèle qu'ils suivent) et de lin brut pour l'arrière.
Des attaches avec du velcro permettent de fixer les coussins à l'armature en métal. Le tout est un peu approximatif, mais bien confortable.
Le repose pieds n'a pas été refait : nous lui avons taillé une petite housse élastiquée qui tient aussi parce que trois élastiques passent, par en dessous, derrière ses pieds.
Bilan : pour le luxe, c'est relatif. Pour le calme, je vous raconte pas. Pour la volupté, y a de l'idée. D'autant que l'homme a remarqué ce changement sensible de décor dès son retour à la maison !