BCBG...
comme "Bergère Cinglée Bien Grave"...
Lorsque j'étais enfant, j'ai été bercée à ça :
en version dessin animé japonais (déjà...), ou téléfilm... ahhh, nostagie, quand tu nous tiens...
Bref, à ce genre de trucs...
Mignons, non ? On en mangerait, si l'on bossait chez Findus !
(oui, je suis possédée par le démon de Marine... J'écume le net pour faire des compils d'images improbables, moi aussi. Vade Retro TDC !)
Je me suis rêvée courant dans les alpes suisses derrière de cotonneuses biquettes sentant l'herbe coupée et le caramel mou (toute allusion à une phrase désormais célèbre, au boulot, est nulle et non-advenue... je précise pour d'éventuels collègues venus ici par erreur, les voies de l'ENT étant, comme on sait, impénétrables...). Je me suis imaginée mordant dans des cubes de fromage fondu devant le feu sur de longues brochettes, ou gambadant sur un tapis de fleurs...
Eh bien il faut croire que la nostalgie a le cuir épais, parce que j'ai visiblement été victime d'un retour de flamme alpino-suisse. c'est en tous cas la seule explication rationnelle à mon dernier ratage pittoresque, j'ai nommé la "Sureau des Alpages", également appelée "Sureau Cahuzac" en hommage au ministre démissionnaire de l'économie tellement économe lui-même qu'il avait précautionneusement placé ses sous à l'abri du bon air des montagnes.
Dans un acte de totale contrition voir d'auto-flagellation niveau 3, je vous montre l'étendue du problème -avec et sans bestioles...
Jupe bouffante à souhait... avec plan panoramique sur la fermeture éclair, visible comme toujours chez moi !
Ensemble improbable... niais et sans charme à la fois, mais un rien heidiesque sur les bords... La tenue idéale de la bergère urbaine, en quelque sorte !
Le choix du tissu y est sans doute pour beaucoup, j'en suis consciente. En fait, n'ayant pas réussi le casting qui m'aurait permis de déterminer LE tissu idéal, et inquiète devant ce patron Dear & Doe tout neuf, j'avais préféré faire un brouillon dans ce pauvre petit coton Toto acheté une misère, l'an passé... Le ratage était donc plus ou moins programmé. Mais ça n'explique pas tout ce qui suit :
Epaules trop hautes (mauvaise gestion des marges de couture...)
Taille soudainement étranglée. J'aurais dû en rentrer moins dans les pinces...
Décolleté vide. Mais là... c'est la faute à dame Nature, et aux ravages de la maternité !
Manches juste moches... j'en ai fait des tuyaux !
Conclusion ? Ben c'est raté. Il faudrait refaire dans un autre tissu (mais alors lequel ?????), en lacher au niveau des pinces, en reprendre au niveau des épaules, planter la jupe plus haut (j'ai déjà eu ce problème avec ma robe en wax de l'été dernier...)... Mais surtout, il faudrait admettre que je ne suis pas faite pour ce genre de modèle ultra féminin et un chouya romantique.
Bon, en attendant, tout n'est pas à jeter, biensur !
En fait, j'aime bien le décolleté (même si je viens de claironner le contraire trois lignes plus haut), et puis...
J'ai eu droit à un calin avec un mouton, et ça, eh ben ça ne m'était jamais arrivé !
Bon, j'ai aussi cousu des boutons vintage en jais français (verroterie noire montée sur laiton) très sympas et qui attendaient leur tour depuis longtemps.
Je positive. Je positive... mais je crains un peu que le sort ne s'acharne à nouveau... Qu'on ne s'étonne pas si, pour déjouer la loose, je me remets à faire à la chaine des D ou des 14...
PS : et sinon, comme je ne porterai pas cette chose qui taille un 36 point trop généreux de la taille, je la donne à qui la veut ! Avis.