Faire simple, ou presque.
J'aime les robes. J'en porte peu en hiver, beaucoup plus en été, surtout depuis que j'ai pris conscience que le temps passé et que je n'aurai pas toujours mes jambes, et un âge permettant d'arborer des petites choses féminines.
J'aime les robes et, plus encore, je rêve de coudre la robe parfaite. Dans mon esprit elle est trapèze (en voilà une autre de quête sans fin : la robe trapèze ultime... Passons...) ou pas. Et puis je ne suis pas guérie d'un complexe à la Baby Doll, éternelle enfance et nostalgie de la jupe-qui-tourne-robe-sac.
Du coup, j'avais rangé dans un coin le tuto du plantain version robe. Cet été, j'ai ressorti un minuscule coupon de chez Mamzelle Fourmi, un joli jersey bleu à pois blancs et après avoir envisagé d'en faire plein de choses différentes, j'ai rompu le cercle infernal, fait le deuil de toutes les créas qui ne verraient pas le jour à partir de ce coupon. Et je lui ai fait sa fête.
Cela a donné une robe qui m'a laisée perplexe sur le moment, mais que j'ai porté avec beaucoup de plaisir au fond des Corbières pour flémarder à la maison et puiser de l'eau à la fontaine. Si si, comme la gentille soeur dans "Les Fées"...
Voilà la chose photographiée -mal- dans mon bureau parce que nous avons un problème de volet dans notre chambre.
Bon. Ce n'est pas la robe ultime. D'autant que j'ai galéré avec les fronces à l'élastique. En général, je fronce à la machine puis j'assemble. Là, j'ai suivi les consignes. Je suppose que la robe y gagnera en tenue, mais mon élastique, pas assez souple, m'a franchement cassé les pieds au montage. Lors des premiers essayages, j'ai aussi trouvé qu'il ne se faisait pas assez oublier, toutefois ça n'a pas duré : les coutures se sont placées !
Voilà voilà... A suivre, deux autres robes d'été ultra simples, puis, peut-être, du cintré. Mais bon, si je mets le turbo.